Anglerpour mieux communiquer

Il y a quelques semaines, un de mes clients publiait son tout premier rapport de mission. 24 pages bien remplies, chiffres et données à l’appui, qui témoignent de l’avancée de l’Entreprise à Mission vers l’atteinte de ses objectifs statutaires, en lien avec sa raison d’Être. Bref, une mine d’or sur les engagements environnementaux, sociaux et sociétaux de ce client qui souhaitait donc, à juste titre, le valoriser dans sa globalité. J’avais donc le « choix », rédiger un communiqué exhaustif sur ses engagements ou bien capitaliser sur celui qui comporte un réel intérêt contextuel en lien avec l’actualité. Spoiler alerte, la deuxième option a été retenue et a valu à mon client de belles retombées, notamment un papier dans Le Figaro. Si cet exemple ne vous convainc pas assez de l’importance d’angler pour mieux communiquer, voici 5 autres bonnes raisons de le faire.

 

alt=""

1. Être compris

Avec environ un tiers des journalistes français qui traitent plus de 10 sujets par semaine¹, être compris immédiatement n’est pas optionnel. Oui, avoir un discours clair et précis, c’est la base, mais parfois ça fait du bien de le rappeler. Non ne peut pas tout dire, quand bien même il y a pléthore de belles choses à raconter ; il faut prioriser, choisir le bon axe de discours, celui qui permettra à votre message de trouver, par l’intermédiaire des médias, son public.

alt=""

2. Donner plus d’impact à son action

On le dit et on le répète, mais la communication utile consiste à mener l’action la plus efficace possible, avec un impact négatif minimal et un impact positif maximal sur les plans environnemental, social et sociétal.​ Alors si l’action en question ne permet pas d’atteindre ses objectifs, elle est de fait inutile. En RP, ça se compte, entre autres, en parutions presse. Alors pour maximiser ses chances de reprise dans les médias, il faut s’assurer que l’angle choisi soit « newsworthy », littéralement « digne d’intérêt ». Un angle en lien avec les enjeux, événements ou tendances du moment, une nouveauté, une innovation significative sur son secteur ou encore une actualité qui impacte directement son territoire… les solutions sont multiples mais ce qu’il faut retenir c’est que le sujet doit avoir un réel lien avec l’actualité !

alt=""

3. Capter des journalistes bien spécifiques

L’avantage c’est que de l’industrie du pneu à la climatisation, en passant par la sylviculture, il y a presque autant de rubriques pour lesquelles un journaliste peut être référent que de médias différents. Alors dans un paysage médiatique saturé, se focaliser sur un axe précis peut augmenter la probabilité d’une couverture média en étant au plus près des sujets de prédilection des journalistes cibles.

4. Pour éviter la dé/mésinformation

Être au plus près de leurs sujets oui, mais être au plus près de leurs préoccupations, c’est encore mieux. La lutte contre les « fake news » en est une. En 2022, 57% des journalistes estimaient que le public faisait moins confiance aux médias que l’année précédente². Dans un tel contexte, les communicants ont une responsabilité. Celle de vérifier les faits, de construire un discours basé sur des données sourcées, vérifiables, concrètes, incarné par des porte-paroles experts, légitimes et crédibles. Difficile à faire de manière rigoureuse lorsque l’on souhaite être exhaustif. Se concentrer et étayer un angle précis peut donc être un bon moyen d’éviter les approximations ou pire, la mésinformation.

alt=""

5. et les accusations de greenwashing

Se disperser avec un discours trop large et vague sur des sujets environnementaux, sociaux ou sociétaux par exemple, c’est aussi prendre le risque d’être taxé de greenwashing. Compliqué dans un communiqué de presse au format bien normé, d’être complet et profond lorsque l’on souhaite traiter d’une pluralité de sujets. En choisir un seul et unique, c’est donc la possibilité de le faire bien, d’être explicite, transparent et honnête dans les messages portés.

Sur ce dernier point, je pourrais rédiger l’équivalent du Larousse pour expliquer le rôle des communicants dans la lutte contre le greenwashing ainsi que toutes les règles qu’ils doivent respecter, mais le guide de la communication responsable de l’Ademe (dans lequel on témoigne page 422) le fait très bien.

 

Une question vous brûle peut-être les lèvres : « c’est super, mais je fais ça comment ? ». Eh bien on vous invite à nous la poser ici et on prendra plaisir à y répondre avec vous.

Par Ludivine Boidin ✒️

1Etude CISION 2022 – Panorama de l’état des médias et de l’évolution du métier des journalistes dans le monde
2Etude CISION 2022 – Etat des médias dans le monde

Nos expertises en communication corporate.